La Fête de la Nature se déroule chaque année au mois de mai, autour du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité.

Depuis 2009, l'événement est coordonnée en France par l’Association de la Nature. 5 jours de manifestations gratuites, organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, les collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises, les particuliers… partout Frances et en Outre-mer mais aussi en Suisse, au Portugal, aux Pays-Bas.

Voir, sentir, toucher...

Balades d'initiation à la botanique, séances de découverte sensorielle, participation à des inventaires scientifiques ou des voyages dans les arbres, fabrication d'instruments de musique ou de cosmétiques naturels… ou encore observation des hôtes de végétaux, sont autant de prétextes à la (re)découverte de l'environnement naturel. Et une occasion d'en savoir plus sur des plantes rares et protégées, recensées dans les Listes rouges de l’UICN (Union Internationale de Conservation de la Nature) et qui fêteront leurs 50 ans en 2014.

Thème 2014 : Herbes folles, jeunes pousses et vieilles branches

Plus de 6 000 en France. Il y a celles du potage ou de la salade. Coquelicot, marguerite ou iris sauvage des prairies fleuries du printemps se mélangent avec les maudites, qui piquent ou grattent, font couler du nez ou pleurer les yeux… Pourtant, utiles comme les orties, on les juge pénibles ou insolentes car certaines ne font rien qu’à pousser dans nos potagers, sur nos murs et nos trottoirs. Celles qui apaisent et guérissent, des sympathiques, qui rendent joyeux, se plaisent derrière les fagots : genépi, gentiane, vulnéraire. Il y en a même une qui fait rire, mais, comme dirait Brassens, c'est défendu de la nommer ici… et les colchiques-dans-les-prés-fleurissent-fleurissent-c’est-la-fin-de-l’été !

http://www.fetedelanature.com

Petro Porochenko, 48 ans, a remporté la présidentielle ukrainienne dès le premier tour avec près de 54% des voix.

Les Ukrainiens ont envie de croire en un homme providentiel et sa victoire de dimanche est synonyme d'immense défi.

Le 5e président de l'Ukraine indépendante va devoir faire des compromis pour défendre les intérêts de toute une nation déchirée.

En 20 ans de présence politique, Petro Porochenko n'a pas hésité à retourner sa veste selon opportunités. Elu à la Rada (parlement ukrainien) en 1998 comme député du Parti social-démocrate d'Ukraine (proche de Leonid Koutchma, président de l'époque), il a créé Solidarité en 2000. Un mouvement indépendant de centre-gauche puis s'est rallié au Parti des régions (centre droit), en 2001, année où Petro Porochenko est devenu chef de campagne de pour Viktor Iouchtchenko, leader de la révolution orange, au sein de la coalition d'opposition Notre Ukraine. Nommé ministre des Affaires étrangères, sous la présidence du Viktor Iouchtchenko, Petro Porochenko reviendra plus tard au ministère de l'Économie sous Ianoukovitch, le président pro-russe destitué en février dernier. D'un parcours qui semble pour le moins opportuniste, Petro Porochenko a su faire une force :

il a acquis ainsi une expérience assez solide du système pour pour savoir le maîtriser de l’intérieur… Sa réussite de milliardaire a également séduit les Ukrainiens. Né à Odesssa, il n'avait au départ qu'un diplôme d’économie et la fortune Petro Porochenko est aujourd'hui estimée à 1,6 milliard de dollars par le magazine Forbes. De ses premières sociétés de conseil jusqu’à l’importation de fèves de cacao, l’homme d’affaire a constitué au fil des années un empire diversifié dans la confiserie, l’automobile, la construction navale et les médias. Sa chaîne de télévision Canal 5, a d'ailleurs bien servi la diffusion de sa communication politique durant la campagne électorale. Il dirige maintenant le groupe Roshen, une fierté nationale, qui a subi de plein fouet les pressions commerciales russes visant à faire capoter les négociations de libre-échange entre l’Ukraine et l’Union européenne dont l’échec a provoqué les manifestations de Maïdan. Petro Porochenko a été l’un des premiers à soutenir ouvertement les contestataires. Enfin, Petro Porochenko, a souligné les conditions avantageuses dont bénéficient les employés de ses usines, rémunérés 7 000 grivnas, (435 €) soit le double du salaire moyen en Ukraine, comme preuve de ses qualités de gestionnaire.

Je ne laisserai personne transformer l'est de l'Ukraine en Somalie, a annoncé Petro Porochenko, lors de la publication des résultats de la présidentielle.

Cependant, dès le lendemain, à Donesk, les affrontements, entre l'armée ukrainienne et les insurgés pro-russes qui avaient prévenu qu'ils feraient tout pour empêcher le scrutin, se sont transformés en guerre.

Face à la violence de l'assaut de l'aéroport, où l'aviation militaire a déployé bombardiers et hélicoptères de combats, le maire de Donetsk, a vivement préconisé aux habitants de rester chez eux. En fin d'après midi, il y auraient eu plus de 30 victimes civiles.

19 000 ouvriers ont manifesté, en scooter, dans des zones industrielles de la province de Binh Duong, près de Ho Chi Minh-Ville. Ils protestaient contre la violation par la Chine des eaux territoriales vietnamiennes. Le 11 mai, plus d'un millier de personnes s'était déjà rassemblé devant l'ambassade de Chine à Hanoï. Les violences ont débuté mardi13 mai, lorsque les ouvriers, appelant à la grève, ont incendié et pillé plus de 10 usines, appartenant ou gérées par des Chinois. Certains, devenus furieux, ont démonté des portails et détruit tout ce qu'ils pouvaient…

Plusieurs entreprises ont dû fermer temporairement, dont un fournisseur de Nike et Adidas. Dans la confusion, des firmes taïwanaises, sud-coréennes et japonaises ont également été endommagées, malgré des drapeaux vietnamiens placés devant leurs bâtiments, pour tenter de se protéger.

Le Vietnam, pays sous régime communiste autoritaire à parti unique, laisse peu de place à la contestation et ces émeutes constituent une explosion de rage sans précédent*.Les dangers d'une ferveur nationaliste déchaînée, notamment dans un environnement institutionnel répressif… a commenté doctement Jonathan London, de la City University de Hong Kong.

Un Chinois a été tué le 14 mai dans des violences à Hanoi et plusieurs centaines de personnes sont blessées. 500 ont été interpellées. Un médecin de la province de Ha Tinh, évoque une vingtaine de tués, 5 Vietnamiens et 16 ressortissants chinois.

A l'origine de cette colère antichinoise, le déploiement par la Chine d’une installation de forage pétrolier dans des eaux revendiquées par Vietnam. Un acte qualifié de provocateur par les Etats-Unis. En effet, les deux pays se disputent les archipels des Paracels et des Spratleys car les fonds sont supposés riches en pétrole et constituent d'importantes voies maritimes internationales. Le Vietnam a dénoncé une décision illégale et exigé que la plateforme soit retirée. Hanoï a également envoyé des navires dans la région et cela s'est terminé en bataille de canons à eau entre les opoosants.

La chambre de commerce taïwanaise au Vietnam a déclaré que ces émeutes avaient provoqué de lourdes pertes pour un certain nombres de compagnies prises à tort pour des entreprises chinoises. Selon un responsable de la police, le pouvoir vietnamien a promis des sanctions sévères pour ceux qui ont abusé de la situation pour créer des troubles tandis que la Chine a exprimé ses graves inquiétudes… La Chine exhorte le Vietnam à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces actes criminels et punir leurs auteurs », a ajouté une porte-parole de la diplomatie chinoise. L'ambassade de Chine à Hanoï a diffusé une mise en garde à l'adresse de ses ressortissants. Un porte-parole de la police nationale rapporte que 600 Chinois du Vietnam auraient traversé le point de passage international de Bavet** vers le Cambodge pour échapper aux violences.

*Des manifestations antichinoises pacifiques ont cependant eu lieu depuis fin 2007 au Vietnam : le gouvernement vietnamien autorisant d'exprimer ainsi son extrême mécontentement envers Pékin…

**situé sur la voie qui va de Hô-Chi-Minh-Ville, capitale économique du Vietnam, à Phnom Penh, la capitale cambodgienne.