Tous les ans, la Journée mondiale de la liberté de la presse
du 3 mai a pour but de d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de
défendre l’indépendance des médias et de rappeler les principes fondamentaux de
la liberté de la presse.
C’est également l’occasion
de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans
l’exercice de leur profession.
Le thème retenu cette année par l’Unesco est particulièrement
inspiré de l’actualité : des esprits critiques pour des temps critiques ; le rôle des médias dans la promotion de
sociétés pacifiques, justes et inclusives…
Une campagne de sensibilisation a été lancée par le réseau
Dessins pour la paix sur l’importance de la liberté d’expression à travers une
série de dessins de presse.
Une conférence tiendra à Djakarta en Indonésie du 1er au 4 mai
se pour à mettre en avant l’importance d’un journalisme libre qui s’appuie sur
des faits et entends servir la paix et la justice. Les célébrations du 3 mai
seront ouvertes par Jusuf Kalla Vice-Président de la République et par Irina
Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, qui au cours d’une cérémonie organisée
par Joko Widodo, le Président indonésien,
décernera le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO
à Dawit Isaak, journaliste érythréen emprisonné et représenté ici par sa fille
Bethelem.
Extrait du programme :
Sessions plénières :
Qualité du journalisme : un bien public pour des sociétés justes,
pacifiques et inclusives
Coup de projecteur sur le journalisme d’investigation
Sessions parallèles :
Médias et information comme remparts contre les discours de
haine, l’égalité des genres ou l’extrémisme violent.
Liberté de la presse en Asie du Sud-Est
Impact des fausses informations [fake news] sur le
journalisme,
La sécurité des journalistes,
L’universalité sur Internet
Avec José Ramos-Horta, ancien Président du Timor-Leste et
lauréat du Prix Nobel de la paix 1996 ; Richard Gingras, Vice-Président des
actualités chez Google ou encore Oscar Cantu Murguia, journaliste du Norte, journal
mexicain qui a dû cesser ses activités suite au meurtre de Miroslava Breach, l’une
de ses journalistes.
Les principaux sujets abordés pendant cette conférence
seront reflétés dans la Déclaration de Djakarta, que les participants devraient
adopter à l’issue de l’événement.
Une conférence sur les travaux universitaires sur la
sécurité des journalistes sera également organisée par l’Université baptiste de
Hong-Kong.
http://fr.unesco.org/news/esprits-critiques-temps-critiques-theme-journee-mondiale-liberte-presse