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  • 21 septembre - 4 octobre 2015 : Tous au Restau !

    Pendant 15 jours l’événement Tous au restaurant 2015 incite les gourmets à venir (re)découvrir de belles tables : haute gastronomie, terroir ou bistrot, en divisant l’addition par 2 avec la formule Votre invité est notre invité : Mangez à 2(4,6, 8…) payez pour 1 (2, 3,4…)

    1 000 restaurant participent à la 6e édition dans toute la France. Un menu Entrée, Plat , Dessert est proposé midi & soir . Certains établissements proposent des animations spéciales à cette occasion.

    Pour Choisir votre table et Réserver c’est ici : http://www.tousaurestaurant.com/list-participant/vieni-2015

     

     

     

     

  • Justice : le ministère exemplaire sur le travail au noir

    Selon une information de France Inter, confirmée par l’AFP qui a obtenu une copie du rapport d’inspection interministériel, l’Etat aurait eu recours à de très nombreux travailleurs… non déclarés.

    Les collaborateurs occasionnels du service public (COSP) font l'objet d'une mission pour les ministères des Finances, des Affaires sociales et de la Santé, et surtout la Chancellerie… Experts, traducteurs, délégués du procureur, médiateurs… Le ministère de la Justice détient en effet le record de plus de 40 500 spécialistes, payés 160 millions d'euros chaque année, sont considérés comme des prestataires, rémunérés à l'heure. Les ministères ne s’acquittent donc pas des charges patronales et les vacataires ne reversent pas la TVA…

    Si le rapport estime que ces pratiques existent depuis l’origine, il dénonce, tout de même, leur totale illégalité : On peut s'interroger sur la cohérence et l'image d'une justice qui, d'une part s'accommode de pratiques clairement irrespectueuse de la loi, et d'autre part sanctionne sans indulgence les manquements à la législation sur le travail.*

    30 requêtes de traducteurs interprètes, collaborateurs occasionnels des services de police ou de justice, seront ainsi examinées le 3 novembre devant le tribunal des affaires sanitaires et sociales (Tass). Selon l Me David Dokhan, leur avocat : ces personnes travaillent exclusivement sur réquisition des autorités de police ou judiciaires. C'est 100% de leur activité professionnelle. Ils doivent répondre à tout moment du jour et de la nuit. Il n'y a pas de bulletin de salaire et l'Etat ne cotise pas à la sécurité sociale. Ils ne bénéficient d'aucune protection sociale.

    En cas de poursuites judiciaires collectives, les finances publiques encourent un risque de l'ordre du demi-millard d'euros.

    La responsabilité pénale de l’Etat français est donc pleinement engagée et il pourrait avoir à en répondre également devant l’Europe.

    La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a confirmé avoir connaissance de ce rapport. Et indiqué : C'est un problème que j'ai pris à bras-le-corps : le ministère doit être exemplaire et les personnes qui viennent travailler doivent avoir un statut clair.*


    *INDEED !

  • Syrie : raid de l’armée française pour détruire un camp d’entrainement de l’EI

    Un camp djihadiste, occupé et actif, a été entièrement détruit par 6 avions militaires français dimanche matin.

    Les bombardements ont précisément visé un bastion de l’EI mis en place par un Français à Boukamal, principale ville frontalière avec l'Irak dans la province de Deir ez-Zor à 450 kilomètres à l'est de Damas. Des djihadistes français y avaient été repérés, combattant contre l’armée régulière syrienne encerclée par l’EI depuis des mois.

    Selon un communiqué du ministère, l’opération a débuté à 6h30 (4h30 GMT) et a duré environ 5h. Le raid a été mené par 5 Rafale, un appareil de patrouille maritime Atlantique 2, ainsi qu’un avion de ravitaillement C-135. Ils qui ont décollé des bases de l'opération Chammal en Jordanie et dans le Golfe persique.


    Il s'agit des premiers raids aériens français en Syrie, a indiqué François Hollande, depuis New York où il assiste à l’Assemblée générale de l’ONU. D'autres frappes pourront avoir lieu si nécessaire, a ajouté le chef de l'État, soulignant que la France avait agi en légitime défense, pour protéger son territoire.

    Il a été considéré comme constituant une menace directe par Paris même s’il n’abritait pas uniquement des ressortissants français, estime Wassim Nasr, spécialiste des mouvements djihadistes à France 24.

    Le choix des cibles reste difficile pour l’armée française. Des experts se déclarent réservés sur l’efficacité de telles opérations, les considérant comme un message politique destiné l'opinion française ainsi qu’un moyen d’occuper la scène diplomatique.

    Il était extrêmement important que la France prenne cette position, de manière à bien montrer que cette fois elle, est prête à aller jusqu’au bout avec les coalisés américains, russes, britanniques et turcs, a indiqué le général Vincent Desportes, spécialiste de stratégie militaire.

    Ce type de frappes concerneront le plus souvent des postes de commandement, des éléments logistiques ou des camps d’entraînement, a expliqué le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU.

    La stratégie de Daesh est de positionner ses centres névralgiques à l’endroit où les dommages collatéraux peuvent être importants, d’où l’importance des reconnaissances qui ont été conduites de manière à déterminer précisément des cibles névralgiques mais non dangereuse pour la population, a ajouté le général Desportes. La France s’est engagée dans un processus qui va s’accentuer afin de contenir Daesh, le temps de trouver une solution pour l’éradiquer définitivement, sachant que ces frappes ne régleront pas le problème à elles seules, a-t-il conclu.