Jorge Mario Bergoglio : le pape qu'on n'attendait pas
- Détails
- Catégorie : Actualité internationale
- Publié le Jeudi, 14 Mars 2013 10:10
Habemus Papam ! Jorge Mario Bergoglio, le pape élu hier après seulement 2 jours de conclave, est Argentin. Son nom ne figurait pas parmi les prédictions mentionnées par les experts de la question… Pourtant, lors de l'élection de Benoît XVI en 2005, l'archevêque de Buenos Aires était arrivé second en nombre de votes…
Jorge Mario Bergoglio est né le 17 décembre 1936. il a été ingénieur chimiste avant d'entamer sa carrière religieuse. C'est le premier souverain pontife sud-américain, et le premier pape jésuite de l'Histoire.
Jorge Mario Bergoglio a choisi le nom de François, en hommage à Saint François d'Assise qui a choisi de vivre parmi les pauvres. D'origine modeste, le nouveau pape est issu d’une famille d’immigrés italiens, fils d’un employé ferroviaire. Il a toujours vécu simplement, refusant les fastes de sa résidence à l'archevêché pour continuer d'habiter un deux pièces où il fait lui même sa cuisine et il trouve normal de se déplacer en métro.
Surnommé l'archevêque des pauvres, il a dénoncé les ravages de la mondialisation, la sanctification de l'argent en déclarant
que la pauvreté est une violation des Droits de l'Homme.
Lorsqu'il est apparu au balcon de la basilique Saint-Pierre sous les vivats d'une foule de fidèles, il a demandé humblement aux fidèles de le bénir à leur tour…
Il semblerait que mes frères cardinaux m’aient choisi presque au bout du monde, a déclaré Jorge Mario Bergoglio en devenant le pape François. Je vous remercie pour l’accueil, a-t-il modestement lancé en italien, face à la foule où l'on apercevait des drapeaux argentins, avant d’engager une prière pour son prédécesseur Benoît XVI avec lequel il partage la rigueur doctrinale : résolument contre le mariage des prêtres ou l’ordination des femmes.
En 2010, Bergoglio s'était opposé catégoriquement à la loi légalisant le mariage homosexuel en Argentine, pays où l'avortement est interdit. Résolument opposé à l'homosexualité qualifié de démon infiltré dans les âmes, il s'était également élevé contre le droit de changer de sexe à l'état civil pour les transsexuels. Ces positions avaient déclenché des répliques cinglantes de la part de la présidente de l'Argentine : Cristina Kirchner avait, en effet, assimilé les propos de l'archevêque aux pratiques du Moyen-âge et de l'Inquisition…En revanche, en septembre 2012, Bergoglio avait qualifié d'hypocrites les prêtres refusant de baptiser les enfants nés hors mariage.