Rennes : un lieu d’accueil pour aider les ados atteints de phobie scolaire

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Catégorie : Changeons le monde

Publié le Mardi, 17 Septembre 2019 19:31

Les statistiques estiment que la phobie scolaire concerne entre 1 à 5 % des élèves de 12 à 19 ans.

Certains ont vécu un traumatisme, d'autres ont été victimes de harcèlement ou sont des jeunes à haut potentiel intellectuel…

L’école est pour eux synonyme d’angoisse et de souffrance. Les premiers symptômes apparaissent en général au collège : troubles du sommeil, des vomissements, jusqu’à une peur panique… des crises de larmes et d’angoisses entraînent de multiples absences.

Ensuite, franchir les grilles de leur établissement scolaire devient une épreuve insurmontable. Et ce mal, encore trop souvent tabou, conduit bien souvent à une déscolarisation… Une décision lourde de conséquences, y compris pour les parents.

Pour lutter contre l’isolement et accompagner dans leur apprentissage scolaire ces adolescents contraints de suivre les cours à distance, Z-Lab ouvre ses portes ce 16 septembre à Rennes, à l’initiative de 2 mamans confrontées à ce problème.

Avec leurs finances personnelles, elles ont loué un appartement, rue de Fougères, pour démarrer la structure avec l’aide de praticiens.

Des demandes de subventions sont en cours et une cagnotte en ligne a été mise en place pour équiper les locaux en matériels de bureau et en informatique.

Premier centre de Bretagne, ce lieu novateur accueillera une douzaine de collégiens et de lycéens de la région sur le temps de l’école.

Au programme : du soutien scolaire donc mais aussi de la sophrologie, de l’art thérapie, de la méditation, de la boxe française et des groupes de parole avec des psychologues…

L’objectif est que ces jeunes reprennent assez confiance pour envisager… un jour, peut-être… un retour en milieu scolaire, explique Sophie Andréo, la cofondatrice. C’est l’aboutissement d’un long parcours, au cours duquel nous n’avons trouvé aucune solution pour venir en aide à notre fils, qui n’est plus en capacité d’intégrer un milieu scolaire depuis l’année dernière, confie-t-elle.

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