Cagnes-sur-Mer : le 100e féminicide est une JF de 21 ans
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- Catégorie : Actualité France
- Publié le Lundi, 02 Septembre 2019 16:37
Une jeune femme de 21 ans est morte rouée de coups dans la nuit du 31 août Cagnes-sur-Mer. Mer.
Son cadavre défiguré a été découvert vers 13h, sous un amas d’ordure dans une voie sans issue à proximité de la gare.
Un jeune homme de 19 ans a raconté avoir assisté, témoin impuissant, à une scène de massacre où un homme en furie s’acharnait sauvagement sur une jeune femme hurlant à la mort… J'ai essayé de le provoquer pour qu'il la lâche, il m'a dit recule, j'ai un couteau je vais te planter. Du coup, je suis rentré chez moi et ma mère a tout de suite appelé le 17.
La police reconnaît avoir bien reçu un appel signalant une violente dispute mais la patrouille dépêchée sur place n’avait rien relevé d’anormal…
Il sautait sur elle comme sur un trampoline, et il a fini par... J 'étais en contact avec la police, je leur racontais tout en leur disant : Mais vous êtes où ? C’est fini là, je ne la vois plus, elle est morte cette petite… a aussi expliqué à France Bleu Azur une habitante déplorant le temps d’intervention des forces de l’ordre et souhaitant rester anonyme.
Je suis restée avec eux au téléphone jusqu'à ce qu’elle jeune se fasse assassiner. Il l'a battue à mort, s’étrangle-t-elle. Tout ça en nous disant à la fin non non il n'y a rien… Ils n'ont retrouvé le corps que le lendemain ! s’indigne-t-elle.
Un homme de 26 ans, principal suspect et ex-petit ami de la victime a été interpellé grâce aux caméras de surveillance. Il est actuellement en garde à vue.
Ce 1er septembre au Trocadéro à Paris, le collectif #NousToutes s’est rassemblé pour dénoncer le 100e féminicide en France par conjoint ou ex-conjoint depuis le 1er janvier et l’inaction du gouvernement avant le Grenelle des violences conjugales qui doit se tenir ce 3 septembre à l’initiative de Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes.
Les autorités tardent toujours a reconnaître un féminicide fustige une porte parole de #NousToutes. Les militantes réclament au moins un milliard d'€ pour financer des mesures adéquates pour lutter contre ce fléau. 3 fois et demi moins que ce que coûtent chaque année ces violences, ont-elles assuré.