Justice : inégalité H/F du droit à commentaire au sein du gouvernement
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- Catégorie : Humeur du jour
- Publié le Samedi, 03 Février 2018 19:41
Le gouvernement a affirmé la lutte contre les violences faites aux femmes comme étanl’une des priorités du quinquennat…
Or, Edouard Philippe n’hésite pas à assurer à Gérald Darmanin, tout de même sous le coup d’une enquête préliminaire pour viol, son plein soutien et ce, au nom de tous les membres du gouvernement !
En revanche, monsieur le Premier ministre par la voix du porte parole Christophe Castaner, tacle sans vergogne, au nom du respect de l’instruction judiciaire, Marlène Schiappa qui pas su se retenir de laisser éclater sur Twitter son indignation face au prêche de l’avocat défendant Jonathann Daval, qui vient d’avouer le meurtre de son épouse Alexia, étranglée … par accident et en raison de son caractère dominateur…
Ce n'est pas un drame passionnel, c'est un assassinat (...) il faut arrêter de minimiser les violences conjugales, arrêter de trouver des excuses. Il n'y a rien qui justifie que l'on frappe sa femme. Rien ! avait réagi à nouveau la secrétaire d’Etat à l’égalité F/H sur RTL.
Pour un gouvernement qui entend être exemplaire, ces exemples ont le mérite de mettre en évidence un manque de cohérence entre les annonces politiques théoriques et les propos tenus à l’épreuve des faits ! De plus, il existe une forte présomption pour que la balance de l’égalité d’expression penche une nouvelle fois du côté de la défense de la testostérone …
Résultat : 2 pétitions !
Sur Facebook :
Alexia Daval est la 131ème victime de FÉMINICIDE CONJUGAL de l'année 2017.
Elles s’appelaient… Pétition contre le féminicide et à la mémoire des 131 victimes 2017 sur change.org
Une pétition de féministes réclame le départ du ministre des Comptes publics Gérald Darmanin : Monsieur le Premier ministre, quand un ministre est mis en cause pour viol, il ne peut pas rester au gouvernement, ont écrit Madeline Da Silva, Elliot Lepers, Clara Gonzales et Marie Cervetti, le 28 janvier.
Les signataires rappellent que Richard Ferrand, François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard ont été immédiatement poussés vers la sortie lorsqu'ils ont été soupçonnés, pour le premier, de favoritisme dans une affaire immobilière, et pour les autres, d'emplois fictifs au Modem. Un crime sexuel serait donc moins grave ? insistent les auteurs de la pétition.